Le lapin nain, comme tous les (nouveaux) animaux de compagnie (NAC) en cage, subit les contraintes d’un environnement restreint. Les risques pour la santé du lapin existent, qu’il soit enfermé dans sa cage, dans la maison ou qu’il gambade dans le jardin. 

Le lapin est exposé à différents risques de maladies. Certaines maladies sont sans gravité comme par exemple une infestation de parasites (vers) dans l’intestin mais certaines autres peuvent être fatales : myxomatose et virus VHD 1 et VHD 2.

Comment éloigner certaines maladies des lapins nains ?

Avec l’aide du vétérinaire, le maintien d’un bon état de santé d’un lapin nain en cage est soumis,

  • au nettoyage quasi-quotidien de sa cage (changement de la litière), 
  • à une alimentation équilibrée : à base de foin et d’eau, bien dosée en calcium et ne contenant que très peu d’aliments gras (obésité et diabète),
  • au brossage des poils sur toutes les parties de son corps, y compris les pattes,
  • à la recherche de puces ou de tiques,
  • à la vérification de l’état de la peau sous les poils : la présence d’abcès ou de lésions déclenche la visite du vétérinaire, certaines des lésions de la peau pouvant être des tumeurs cancéreuses (mélanome ou trichoblastome),
  • à la visite du vétérinaire dès que la respiration du lapin semble difficile (respiration bruyante), 
  • à la surveillance des troubles du comportement : grattage excessif (oreilles, pattes, yeux), sommeil prolongé, apathie, yeux et nez qui coulent, manque d’appétit, etc.

Note, selon les races de lapins nains, la taille et le tombant des oreilles obligent à une surveillance accrue de la face interne.

Les maladies fréquentes et non mortelles des lapins nains

  • La sablose (boue urinaire) : taux de calcium trop élevé dans les urines du lapin.
  • La cystite (infection urinaire) : inflammation de la vessie (sang dans les urines).
  • La pododermatite : affection dermatologique de la voûte plantaire du lapin due à une sédentarité accrue.
  • La gale auriculaire : présence de parasites dans le pavillon de l’oreille puis sur l’ensemble du corps. Mal soignées, les lésions de l’oreille sont irréversibles.
  • La diarrhée : le plus souvent passagère, elle peut être aigüe et se déclencher suite à la présence de parasites (clostridies (coccidiose), colibacilles (entérotoxémie), les coccidies, etc.).

Les maladies fréquentes et mortelles des lapins nains

  • La myxomatose : présence de virus. Le niveau de mortalité est très élevé : 98 % pour les formes aigües. 
  • La gale : premières lésions au niveau du nez et des lèvres puis sur tout le corps du lapin, déclenchant d’importantes démangeaisons pouvant aller jusqu’à l’automutilation. 
  • La myiase (été) : les larves de mouches porteuses de parasites pénètrent la peau de l’animal pour se nourrir.
  • La stéatose hépatique (foie gras du lapin) : le foie ne filtrant plus les bactéries et les déchets cellulaires, ils se retrouvent dans le sang de l’animal.
  • La coccidiose (maladie du gros ventre) : fréquente au sevrage du lapin, les parasites se multiplient et provoquent des diarrhées intenses. Sans traitement antibiotique adapté (sulfamides) ou avec un traitement trop tardif, les risques liés à la maladie sont élevés.
  • L’entérotoxémie : hyper production de colibacilles, agents pathogènes de l’appareil digestif du lapin, ils peuvent être à l’origine d’une septicémie mortelle.

Le lapin nain issu d’un élevage présente parfois des risques accrus de maladies, en particulier pour les maladies contagieuses.